« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Marc 9,35
Être bénévole dans l’Église, c’est répondre à un appel intérieur ou extérieur en lien avec un besoin spécifique de celle-ci, c’est remplir une mission au service de la communauté ecclésiale.
Il s’agit avant tout d’un don, un appel reçu de l’Église en vue d’accomplir un service et non une simple prestation ou la satisfaction d’un besoin au sein d’une organisation. C’est être associé d’une manière très proche à la mission de l’Église dans un engagement, qui doit permettre de grandir spirituellement.
Le bénévole met à la disposition de l’Église, pendant une durée déterminée, ses compétences professionnelles ou personnelles avec la volonté d’œuvrer en pleine compréhension de l’autorité de l’Évêque, des pasteurs, et de ceux qui ont reçu une mission dans l’Église.
Être bénévole au service de l’Église, c’est aussi anticiper la fin de sa mission. C’est à dire regarder autour de soi et repérer qui pourrait être appelé à son tour.
Le bénévolat se caractérise par trois dimensions : le volontariat, la gratuité et la compétence.
« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Luc 10, 2
Au service de la communauté
La Communauté de Paroisses du Neuhof appelle tous les paroissiens à prendre leur part dans la vie de notre Église locale, dans ses services et autres mouvements qui la constituent.
Que l’on soit en activité, en retraite, en charge d’éducation, que l’on traverse une période de recherche d’emploi ou de transition professionnelle, des offres existent qui peuvent répondre aux attentes de chacun et aux besoins de notre communauté. Donnez un peu de votre temps.
Et si vous ne trouvez pas le service ou la mission qui vous conviennent exactement, il n’est pas interdit d’être créatif. Peut-être voyez-vous un besoin proche de chez vous auquel personne n’a pensé ? Ou à un moment où peu sont disponibles ? Vous pouvez faire des propositions et nous saurons nous adapter aux goûts et aux capacités de chacun.
Si vos horaires de travail ne sont pas compatibles avec les horaires habituels de la paroisse, est-ce un problème ? Il est possible de proposer des services ou des missions pour ceux qui rencontrent la même problématique horaire : une permanence, un groupe de prière, un partage d’évangile peuvent s’organiser en soirée etc.
Ne soyons pas attentistes, c’est aujourd’hui que l’Église – et donc ceux qu’elle sert – a besoin de nous et pas seulement au temps de la retraite. Que ce soit pour une heure par semaine ou par mois, ce n’est pas la quantité horaire qui compte mais de percevoir la dimension ecclésiale de sa tâche; aussi modeste ou ponctuelle soit-elle.
Quand ? Où ? Comment ?
Notre communauté paroissiale n’est pas une administration au service des besoins religieux d’un quartier, ni le domaine réservé de quelques uns. Chacun est invité à trouver et à prendre sa place.
Personne ne devrait dire «Je n’ai pas le temps».
Vous pouvez vous engager pour un service spécifique, exercé de manière régulière et pour une durée déterminée.
Ou vous pouvez vous engager pour un service occasionnel, sans mission spécifique, sans engagement de durée, et pour des évènements ponctuels. Par exemple : pour une fête paroissiale annuelle, pour des journées d’amitié, pour une vente de charité, etc.
Où puis-je être utile ? Voici quelques pistes existantes, mais d’autres sont à créer à votre initiative.
Il n’y a pas de place pour l’inaction, lorsque tant de travail nous attend tous dans la vigne du Seigneur. Le «maître du domaine» répète avec plus d’insistance encore: «Allez, vous aussi, à ma vigne».
Exhortation Apostolique Christifideles Laici
Passer le flambeau
Servir ce n’est pas s’identifier à une fonction ou être propriétaire de sa mission. Les dons de Dieu ne sont pas donnés pour être conservés, mais pour fructifier et être mis au service de l’évangélisation.
Souvent engagés de longue date et aussi généreux soient-ils, les bénévoles dans l’Église ont parfois du mal à s’effacer pour laisser la place à la relève. Au risque de susciter non-dits et frustrations dans les communautés et de décourager les bonnes volontés.
« Je ne trouve personne pour me remplacer… » est-ce une réalité ou une fausse excuse ? La personne qui peut me remplacer existe, c’est juste qu’elle n’a pas encore été trouvée ou appelée.